Bien, si certains commentaires sont pertinents (1,2,6,7,9,10):
- il est dommage d’une part de dire que le Flash sert à rien, ok sur un smartphone tant sa puissance/portée que sa surface sont si ridicules qu’il en devient inefficace de fait “inutile”, en particulier si le sujet est éloigné. Quant à la lumière dure qu’il produit, un bête scotch semi opaque appliqué sur l’orifice du flash (attention de ne pas encoler/salir l’ouverture du flash, replier le scotch sur lui même et laisser juste une bande collante pour le fixer sur la vitre ou le bord de l’appareil au-dessus du flash) peu aider à une meilleure diffusion donc à produire une lumière plus douce. Cela diminue encore sa portée, mais bon faut choisir, lumière dure et plus longue portée ou lumière plus douce et plus courte portée. Surtout utile en portrait ou proxiphotographie, de loin je suis d’accord il est inutile et assurément pas conseillé de diffuser sa lumière.
- pour la perspective, la “traduction” laisse à désirer.
Je suis conscient que les fabricants de smartphones et leurs disciples, dans leurs argumentaires agressifs de vente “photographique”, tentent de s’attribuer la place de numéro un de la photographie. Ce qu’ils sont loin d’obtenir pour l’instant, tout au moins qualitativement parlant. Sauf si l’on considère l’affichage des images, que du point de vue des ridicules écrans des smartphones. Bref revenons à nos moutons, parler de position de la “grenouille” ou de “l’oiseau” est juste inadapté voir idiot. Dans le monde de la photographie on parle de “plongée” et “contre-plongée” (en cinematographie aussi d’ailleurs), tout au moins en français.
Je ne vois pas l’utilité de garder les afficionados du smartphone dans l’ignorance des termes usuels. Juste au titre de ne pas utiliser le langage photographique “traditionnel”.
Pour le reste c’est assez clair et pas inutile.
Je peux ajouter que les derniers smartphones permettent de jouer avec la profondeur de champ. Que l’on peut jouer aussi du grand angle et opter pour des images à plans multiples. Avec le grand-angle, un premier plan proche, donne des images originales voire carrément blufantes, que l’on choisisse de laisser l’arrière plan net ou qu’on le place hors profondeur de champ donc dans le flou.
Enfin je conseille de se mettre à hauteur de son sujet, à genoux pour les enfants, couché pour les bébés et petits sujets au sol, au même niveau pour les oiseaux et autre petit sujet non posés au sol, quand c’est possible.
De plus je conseille de faire carrément des photos smartphone à raz du sol. Ou encore depuis une position en hauteur par rapport au sujet. Le changement du point de vue est à tester absolument.
- Pour compléter le conseil de cadrage, en plus de la règle des tiers(découlant du nombre d’or), intégrer des lignes de fuites (horizon, chemin, ruisseau/rivière/fleuve/rive, sentier, route, lisière, voie ferrée,…), des lignes convergeantes vers le sujet, ou encore des élément graphiques qui capturent/orientent/dirigent le regard du spéctateur.
- A propos de sujet! Le choix d’un sujet c’est une des composantes incontournable d’une photo, au point que c’est assurément le premier choix à faire: choisir son sujet. Puis le cadrer, l’exposer, et faire des choix artistiques pour le mettre au mieux en valeur.
Enfin, les smartphones produisent et développent les images affichées, laissant peu de choix au photographe. Ces traitements sont en particulier: la saturation des couleurs, le renforcement du contraste, et le traitement “HDR” qui permet de produire sans intervention des images ou les différences importantes de luminosité de la scène sont réquilibrées par traitement, ce qu’aucun capteur ne permet nativement. La dynamime du capteur restant le point faible de la photo numérique, ceci en particulier les petits capteurs.
Pour terminer, tous ces traitments discrets, en arrière plan, laissent beaucoup penser que les smartphones font de meilleures images que les appareils plus sophistiqués. Il suffit le plus souvent de juste zoomer fortement sur son image pour s’apercevoir que c’est loin d’être le cas. Et c’est encore plus flagrant lorsque la scène est insuffisament lumineuse (pénombre, nuit).
Salutations